Oh mon dieu ! Ca y est, la taxe d’habitation est supprimée.
Ce qui signifie que les écoles primaires et maternelles vont devenir privées, payantes, et milles fois plus chères qu’avant ! Ainsi que l’entretien de la voirie, les centres communaux d'action sociale, les crèches, les foyers pour personnes âgées, les musées communaux, les bibliothèques municipales, les salles de spectacle communales, les équipements sportifs communaux, et la mise à disposition des aires et terrains d'accueil des gens du voyage.
Et donc, les riches auront toujours la même qualité de vie, et les pauvres... ben iels ont qu’à pas être pauvres !
Ce qui signifie qu’il y aura des beaux quartiers avec de belles routes bien entretenues, des gens.tes bien soigné.es, bien éduqué.es, et qui ont accès aux loisirs et à la culture. Et des quartiers pourris avec des déchets partout, des routes défoncées, pas de crèche, pas d’école, pas de gymnase, pas de bibliothèque, pas de foyer pour personnes âgées...
Sans oublier que dans le cas des intercommunalités, comme à Grenoble-Alpes Métropole, la collecte et le traitement des déchets ménagers et l’assainissement de l'eau vont aussi devenir privées. Parce que ça a TELLEMENT bien fonctionné avec les hôpitaux publics et la crise du covid-19 que pourquoi s’arrêter là ?
Youhou !
2020 est vraiment une année pourrie...
Merci Macron.
Gâteaux en miettes
Les picorer ensemble
un jeu entre nous.
— Mat Fauve
Changer suite aux épreuves
qui nous ont déconstruites —
Vivre encore!
— Mat Fauve
Avoir du temps libre
Un jardin et un hamac
Voilà mon rêve
- Mathilde Fauve
Seule sous ma couette,
le froid du ciel se reflète sur mon cœur
bleu aussi.
— Mat Fauve
Cette année je nous souhaite
La légèreté des nuages
Qui changent de forme quand ça leur chante
Que rien ne blesse ni ne décourage
Qu ils avancent ou se prélassent
Dans un ciel clair ou chargé d orage
- Mathilde Fauve
Il neige toujours
Pour mon anniversaire
Aujourd'hui, il grêle
- Mathilde Fauve
C'est fou le nombre d'endroits où je ne suis pas.
Par exemple, là. Je n' y suis pas.
Je ne suis pas sur la photo.
Je ne suis pas dans tes souvenirs.
Je ne suis pas sur ton bureau, assise parmi les carnets, tasses, papiers, plumes, coquilles d'oeufs, tiges, moquette bleue poilue, et autre bric-à-brac qui encombre tout l'espace.
Je ne suis pas sur ton parquet, à côté des plantes séchées, des bottes, du sac plastique.
Je ne suis pas à Paris avec Frédérick Rousseau, ni en Russie avec Tchaikovski dont il joue l'une des mélodies du Casse-noisette.
Je ne suis pas au Mexique, là où tu as appris à dire merci, même si c'est essentialiste, raciste, ou de l'appropriation culturelle de dire ça, je ne sais plus.
Je ne suis pas au Japon, là où, moi, j'ai appris à revivre.
Je ne suis pas dans les fleuves d'Inde ou d'Indo-Malaisie, comme le gavial, avec lequel tu me comparais parfois, quand le désir rétrécissait mes pupilles et faisait briller mes dents.
Je ne suis pas avec toi, ici et maintenant.
J'existe de façon minuscule. J'habite dans mon corps d'un mètre 63.
Dans un appartement minuscule de 21 mètres carré.
Dans une ville minuscule de 160 000 habitants.
Et c'est tout.
- Mathilde Fauve